Notes : 'J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. A cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. A ces va-et-viens d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraïcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; cesc déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile où nous allions nous empêtrer. A cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. A ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun.
Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. '